[ASTRO] Reflex numériques en astronomie |
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Ecrit par Jérôme
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23-07-2006 |
Page 8 sur 14 Olympus E300, des performances limitées en astronomie :
Pour se démarquer sur un marché tenu à 90 % par Nikon et Canon, Olympus innove. À commencer par un système anti-poussières exclusif. À chaque allumage, un dispositif décolle les poussières du capteur et les envoie sur un adhésif. Autre différence notable : un format de capteur plus petit et plus carré. L’avantage en photo de tous les jours est de pouvoir utiliser une gamme optique plus compacte. Mais en astronomie, les pixels mesurent seulement 5,5 µm de côté et se montrent particulièrement sensibles au signal thermique. Difficile de corriger le défaut en appliquant simplement un dark (voir glossaire) au traitement. Selon les cas, appliquer un filtre anti-poussières dans un logiciel de retouche photo, ou encore faire une pile médiane de plusieurs vues peut être une bonne solution. D’aspect, le boîtier ressemble plus à un compact haut de gamme qu’à un reflex. Malgré une facilité d’utilisation remarquable, il faut croire que le choix marketing n’était pas le bon puisqu’après une brève carrière, il va être remplacé par le E500. Il reprend la même base électronique sous une robe plus classique. Notons qu’il existe une bague d’adaptation pour les anciennes optiques du système Olympus OM. Les reflex argentiques de la marque étaient les plus prisés des astrophotographes.
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Dernière mise à jour : ( 09-08-2006 )
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